Ce qui se passe actuellement en Ukraine est une tragédie commune des peuples d’Ukraine et de Russie, de tous les peuples des anciennes républiques socialistes soviétiques, qui ont construit ensemble une société juste exempte d'exploitation, un nouveau monde communiste du futur. Cette tragédie est la conséquence directe de la trahison criminelle de la destruction de l'Union Soviétique, les responsables sont le président de l'URSS,, le Secrétaire Général du Parti Communiste de l'Union Soviétique (PCUS), Mikhaïl Gorbatchev, le Président de la RSFSR, membre du Comité Central du PCUS Boris Eltsine, le Président de la République socialiste soviétique d'Ukraine, membre du Comité Central du PCUS M. Kravtchouk, président du Conseil Suprême de la République du Biéloarussie, Stanislav S.A Shushkevich. Ces personnes et leurs complices, directs et indirects, sont des criminels d’État. Non seulement ils ont trahi leur patrie socialiste et le peuple soviétique mais aussi leur propre parti. Comme dans d’autres ex-républiques soviétiques, ces personnalités sont directement ou indirectement responsables de ce cours anti-soviétique, de la nazification et militarisation, de la Russie et de l’Ukraine. Ces élites sont : les hommes d'affaires, les hommes politiques du gouvernement, les leaders politiques des autres partis, les artistes, ainsi que les membres des parti communistes, socialistes et sociaux-démocrates. Le rôle à long terme des «élites» occidentales dans l'effondrement de l'URSS ne peut être ignoré.
L'entrée en force de troupes russes en Ukraine est le résultat d'une opération spéciale à long terme des États-Unis et de l'OTAN, dont le but est de créer une situation en Ukraine et dans d'autres pays post-soviétiques, où Poutine n'aura qu'un choix : faire ce qu'il a fait ou subir une défaite, avec toutes les conséquences qui en découlent pour la Russie. Dans tous les cas, les calculs de ceux qui ont préparé et effectué cette opération font que l’Occident reste le gagnant. À certains égards, la première option est encore la plus rentable: La Russie devient un agresseur aux yeux de la soi-disant opinion publique, y compris à gauche. Elle peut alors et doit être comparée à l'Allemagne nazie, et Poutine à Hitler ; son économie peut et même doit être détruite, ce qui aggrave «légalement» la vie des citoyens russes, conformément au droit international, aux principes des «valeurs démocratiques» et de l’«humanisme», tout en tirant profit y compris de leurs propres citoyens. Ces calculs occidentaux ont l’avantage de soumettre les libertés et institutions démocratiques de la Russie à un «ajustement» dans une direction antidémocratique.
En poussant l'Union Européenne dans l'opposition à la Russie, les États-Unis affaiblissent fortement leurs concurrents européens, renforçant et aggravant leur propre dictature économique et politique.
Les pays neutres (Suède, Finlande, et même Autriche et Suisse) sont poussés à adhérer à l'OTAN.
Dans les actions militaires contre la Russie et pas seulement en Ukraine, les USA se préparent à utiliser des bulgares, des roumains, d'autres citoyens des anciens États socialistes et de l'URSS : Lettons, Lituaniens et Estoniens.
Une responsabilité particulière de ce qui se passe incombe aux sociaux-démocrates allemands qui, comme il y a cent ans, ont rouvert la voie au fascisme et à la guerre mondiale.
Si l'opération spéciale russe échoue, ce sera une catastrophe pour la Russie. Dans le meilleur des cas, après tous les événements fameux comme en Ukraine en 2014, en Biélorussie de l'année dernière, etc., un «régime démocratique» sera établi en Russie, qui interdira très bientôt tous les partis communistes et même pseudo-communistes, car le communisme est en principe incompatible avec la démocratie occidentale. Puis, ou même immédiatement, il y aura un démembrement planifié du pays selon le scénario Yougoslave. Les fragments du pays seront soumis et, à long terme, ils seront absorbés dans l'Union Européenne jusqu'à l'Oural. Derrière l'Oural, une «République d'extrême-Orient» américano-japonaise sera formée.
L'Occident n'a besoin d'aucune Russie – ni monarchique, ni capitaliste, ni encore moins communiste. En principe, pas nécessaire.
Certainement, en soutenant la reconnaissance des Républiques Populaires du Donets et de Lougansk, en soutenant la démilitarisation et la dénazification de l'Ukraine, nous sommes convaincus que la pleine et irréversible dénazification et démilitarisation de l'Ukraine est impossible sans une autre, plus important encore, et historiquement fatidique opération spéciale en Russie. Cette opération devrait inclure, tout d'abord, le refus de l’anti-soviétisme dans tous les domaines de politique intérieure et extérieure de l'état, ainsi que le refus des tentatives extrêmement dangereux de flirter avec le monarchisme, le néolibéralisme, les partisans de Vlassov, les Cent-Noirs, les nationalistes russes radicaux, les anti-soviétiques et les anticommunistes.
Cette opération doit également consister à élaborer et à mettre en œuvre progressivement un programme réaliste et exhaustif de réformes radicales visant à transformer la Russie en un véritable état social et à créer toutes les conditions politiques, économiques, idéologiques et culturelles nécessaires et suffisantes pour la reconstitution du socialisme soviétique et de l'URSS.
Association «Union Soviétique»
5 mars 2022