Akdeniz: Dünya devriminin yeni havzası!

The Mediterranean: new basin of world revolution!

البحر الأبيض: الحوض الجديد للثورة العالمية

مدیترانه: حوزه جدید انقلاب جهانی

Il Mediterraneo: nuovo bacino della rivoluzione mondiale!

Μεσόγειος: Νέα λεκάνη της παγκόσμιας επανάστασης!

Derya Sıpî: Deşta nû a şoreşa cihânê

Միջերկրական ծով: նոր ավազանում համաշխարհային հեղափոխության.

El Mediterráneo: Nueva cuenca de la revolución mundial!

La Méditerranée: nouveau bassin la révolution mondiale!

Mediterrâneo: bacia nova da revolução mundial!

Bref rapport sur la grève des ouvrier.e.s de l’industrie pétrolière en Iran

Il s’est écoulée plus de deux semaines depuis la grève nationale des ouvrier.e.s intérimaires, dans les industries du pétrole, du gaz et de la pétrochimie.

Une grève des ouvriers précaires, contre le « manque de stabilité de l'emploi » dans l'industrie pétrolière, avait déjà eu lieu le 26 juin 1400 (selon le calendrier islamique, 2021 selon le calendrier grégorien). Une grève composée de centaines de travailleurs et travailleuses dans les zones pétrolières importantes de l’Iran, tel que: Assaluyeh, Lavan, Bahregan et l'une des dizaines de plates-formes pétrolières totales à Bandar Abbas.

Les nouvelles grèves ont été accompagnées du licenciement de 700 ouvrier.e.s de la raffinerie de pétrole de Téhéran. Ces grévistes qui se sont auparavant manifesté au sujet de leurs revendications ainsi qu’en contestation de l'absence de contrat de travail à durée indéterminée, ont tout.e.s été licencié.e.s.

Bien que la République islamique et la politique des pouvoirs établis par lerégime, associe le maintien de l’ordre à l'exploitation de la classe ouvrière et la répression des manifestations. Il a été considéré encore une fois le « licenciement » et les « menaces envers les travailleurs » en tant que solution, cependant les ouvriers n'ont pas reculé

Après le licenciement de ces travailleurs/ travailleuses, 25 grandes unités pétrolières ont rejoint les grèves en une seule journée.

Les raffineries et les champs pétrolifères, ainsi que leurs plates-formes et les centrales électriques de l'intérieur, emploi des centaines de milliers de travailleurs/travailleuses avec contrat, sans contrat et en contrat d’entreprise. Considérant l’extension de ces raffinerie, les ouvriers intérimaires de ces grandes unités ont rejoint la grève:Centrale électrique du cycle combiné de Urumia  

Raffinerie de Pétrole de Teheran

 Raffinerie de Isphahan

    Champ de Pétrole de Téhéran  Société Pétrochimique Dehloran 

 Raffinerie de Bidboland Behbahan

  Raffinerie de Gaz de Cheshmeh Khosh Dehloran

 Raffinerie de Jafir

 Raffinerie de Abadan ( Port de Mahshahr, Téhéran/ Sud) Societé pétrochimique de Gach-saran

 Centrale électrique du cycle combiné de Jajrom

  Societé d’Acier inoxydable Buniaا

 Société Adish du Sud Raffinerie du Pétrole de Khark

 Raffinerie du Petrole de Qeshm

 Societé petroliere de Setareh Khalije Fars, Port Jask

 

Ainsi que le région Pars du Sud: Petrochimie de Dena, Pardis, Apadana, Assaluyeh, Golfe Persique, Bidkhoon, Damavand et Fars).

 

Quelles sont les revendications des travailleurs.euse.s des projets des raffineries de pétrole, de gaz et de produits pétrochimiques dans les grèves massives ?

 

Le « seuil de pauvreté absolue » en Iran est de 13 millions de tomans. Selon les indicateurs mensuels d'inflation, la chute de la valeur du Rial et la mise en œuvre des politiques néolibérales en Iran, plus de 65% de la population du pays est confrontée à une augmentation de la pauvreté. Dans cette perspective, la fixation d'un salaire minimum de 2 millions et 650 mille Tomans signifie la mort de la classe ouvrière en Iran.

 

L'une des principales revendications des différentes organisations de travailleur.euse.s, des syndicats, des femmes, des enseignants et du corps des travailleurs journaliers au cours des quatre derniers mois a été l'opposition au « salaire de 1400 » et les protestations contre ses conséquences économiques dévastatrices.

 

Aujourd'hui, les revendications des travailleur.euse.s du projet pétrolier consistent à

 

la fois en des revendications de subsistance et des revendications syndicales et en la nécessité de s'organiser :

 

1) Augmentation du salaire minimum à 12 millions de Tomans

2) Paiement immédiat des salaires impayés

3) Augmentation de la santé et de sécurité au travail et des standards de santé sur le lieu de travail

4) Avoir le droit à 10 jours de congé en échange de 20 jours de travail

5) Retour au travail de tout.e.s les travailleur.euse.s licencié.e.s

6) Permanence des contrats de travail

7) Abrogation des lois spéciales pour les zones économiques (qui sont toutes des dispositions anti-travailleur.euse.s)

8) Jouissance publique du droit au logement, au traitement et à l'éducation « gratuite ».

9) Jouissance du droit de réunion, de grève et d'organisation