Macron, et avec lui toute la bourgeoisie nationale, impose dans les DOM-TOM, en Guadeloupe et en Martinique, en Guyane, en Polynésie et en Nouvelle Calédonie,… un ordre colonial très discriminant pour les classes populaires de ces régions. Contre ce colonialisme et le terrorisme policier, contre les discriminations, contre les bas salaires (plus bas qu’en métropole) et les prix plus élevés, contre les mensonges et les crimes d’État (scandale du Chlordécone), les populations résistent. Alors Macron et la bourgeoisie envoie des forces de répression supplémentaires : le GIGN et le RAID, (+2 500 hommes), des blindés, du matériel militaire.
Nous, militants ouvriers, révolutionnaires et internationalistes de Métropole, assurons notre soutien inconditionnel aux classes ouvrières et catégories populaires d’outremer en lutte pour la justice et pour leurs droits dans les DOM-TOM. Comme vient d’y inviter le dirigeant CGT de Martinique, nous soutenons le mot d’ordre de Grève Générale et commençons à le diffuser.
Si l’ordre bourgeois colonial est plus brutal dans les DOM-TOM, si l’exploitation y est plus intense, nous sommes face au même patronat en métropole et en outre-mer, (celui d’outre-mer ne tiendrait pas sans le soutient de celui de métropole) même si ici il prend le nom de ‘‘béké’’, de ‘‘blanc-péyi’’, de ‘‘zoreille’’, et ailleurs un autre nom, nous avons les mêmes exploiteurs, les mêmes féodalités financières, bref, les mêmes ennemis... Et toutes les raisons de combattre ensembles. Car, par delà les différences historiques et géographiques, c’est la société bourgeoise dans son ensemble, son mode de production capitaliste et ses rapports sociaux de domination et d’exploitation qui sont dépassés. Il ne servent que les intérêts des plus riches et poussent les catégories sociales populaires dans la misère. La politique néolibérale, qui est la politique contemporaine de la bourgeoisie capitaliste, quel que soit le lieu où elle s’impose, est profondément antisociale et liberticide. Partout cette politique vole et brutalise les peuples. Partout les peuples résistent. Partout la bourgeoisie déchaîne ses « Forces de l’Ordre » pour mater les résistances populaires. Et aujourd’hui, partout, le néolibéralisme prend le visage du fascisme-nazisme (avec lequel il est apparenté).
Aujourd’hui les DOM TOM, la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane et la Polynésie se dressent contre les forces d’oppressions. Contrairement à la métropole, la lutte dans les DOM TOM prend un net caractère de lutte de classes et non un simple rejet anti-pass et anti-vax qui en métropole permet toutes les infiltrations des forces fascistes. Ces forces d’oppression menacent de redevenir forces de mort (ce qu’elles n’ont jamais vraiment cessées d’être) avec la montée en puissance des racistes et des néonazis (souvent les mêmes).
Nous, militants communistes, révolutionnaires et internationalistes, militons pour abolir et dépasser ce capitalisme-néolibéralisme/fascisme et construire à la place un monde sans classes, sans les privilèges de la fortune qui ruinent la santé et la vie des populations laborieuses. Cette abolition et ce dépassement de l’ordre bourgeois actuel se nomme Révolution Prolétarienne.
C’est au nom de cette Révolution Prolétarienne, de cette émancipation générale, qu’avec nos petits moyens, nous apportons, en plus de notre engagement à la lutte commune, un message de solidarité de classe et internationaliste à nos sœurs et frères de classe qui dans les DOM TOM combattent aujourd’hui, comme elles et ils le firent maintes fois par le passé, l’ordre bourgeois, impérialiste-colonialiste.
En France métropolitaine comme dans les DOM TOM, comme dans le reste du monde, la classe ouvrière alliée à toutes les autres fractions de classes populaires, a aujourd’hui un impératif vital : en même temps que le mot d’ordre de grève générale, il s’agit d’organiser l’autodéfense ouvrière, faute de quoi l’ordre bourgeois capitaliste-fasciste répandra la terreur, le sang et les larmes. Cette autodéfense commence par la constitution d’un Front Unique Ouvrier, qui rend possible le travail commun des différentes organisations ouvrières en lutte contre l’ordre bourgeois. Ce Front Unique Ouvrier se met en place dans les organisations syndicales (quand elles ne sont pas entre les mains des réformistes, cet autre ennemi de classe), sans se subordonner à ces organisations. Mais une posture seulement défensive risque d’être vouée à l’échec. Il faut un projet (un programme) qui voit plus loin que la lutte immédiate. Il faut une stratégie.
C’est le rôle des partis ouvriers révolutionnaires que d’avoir ce programme et cette stratégie. Les partis bourgeois (qui en France et aujourd’hui vont de l’extrême droite fasciste et raciste jusqu’à LFI, en passant par le PS) ne représentent pas les classes ouvrières et populaires. Il n’y aura que des défaites en s’en remettants à eux. L’indépendance de la classe ouvrière est vitale, elle seule permet de rassembler les autres fractions populaires.
A bas l’ordre capitaliste, et l’exploitation !
A bas l’impérialisme français ! A bas l’ordre policier, colonialiste-fasciste !
A bas le racisme macronien ! A bas Macron et Darmanin !
A bas l’envoi des forces de répression !
Vive la lutte de nos sœurs et frères des DOM et TOM !
Organisons la Grève Générale !
Construisons le Front Unique Ouvrier et l’autodéfense ouvrière !
Vive l’émancipation sociale et politique !
Vive la solidarité internationaliste !
Vive la Révolution Prolétarienne mondiale !