Akdeniz: Dünya devriminin yeni havzası!

The Mediterranean: new basin of world revolution!

البحر الأبيض: الحوض الجديد للثورة العالمية

مدیترانه: حوزه جدید انقلاب جهانی

Il Mediterraneo: nuovo bacino della rivoluzione mondiale!

Μεσόγειος: Νέα λεκάνη της παγκόσμιας επανάστασης!

Derya Sıpî: Deşta nû a şoreşa cihânê

Միջերկրական ծով: նոր ավազանում համաշխարհային հեղափոխության.

El Mediterráneo: Nueva cuenca de la revolución mundial!

La Méditerranée: nouveau bassin la révolution mondiale!

Mediterrâneo: bacia nova da revolução mundial!

Que faire des primaires de gauche?

Trump a été élu aux USA, le parti fasciste des Pays Bas donné gagnant dans les sondages, Autriche, Pologne, Allemagne… L'Europe et le monde vivent une crise politique profonde. La France n'est pas épargnée par ces tendances. Le FN a gagné 28 % aux dernières élections régionales et est donné pour le premier parti de France par les organismes de sondage. Il serait surprenant que Mme Le Pen ne soit pas présente au second tour. Marine Le Pen et le FN, c'est à dire un parti proto-fasciste d'un côté, ou bien Fillon un ultra-libéral d'un autre côté, l'impasse est totale pour le monde du travail. 

Le PS qui prétend faire barrage au Front National vit de son côté une crise profonde telle qu'il n'en avait plus connue depuis la claque reçue par Deffere en 69. Le soutien à Hollande est passé sous la barre de 4 %. Ceci est dû au fait que la politique du PS durant ce quinquennat a été la plus anti ouvrière depuis longtemps. Citons comme exemple la Loi Travail qui fait sauter toutes les protections chèrement acquises depuis 45. Cette politique anti sociale explique la désaffection du monde du travail pour ce parti. Il est pour cette raison largement responsable des scores enregistrés par le FN. Sa base ouvrière (p. ex dans le Nord) sans perspectives a basculée au FN. 

Après les primaires de la droite c'est au tour de la gauche de se lancer dans une opération de séduction politique qui, disons-le, ne semble pas vraiment couronnée de succès. Il suffit de voir l'audience des émissions télévisées (5,6 millions de téléspectateurs pour la droite et tout juste 3,8 millions pour le PS) lors des débats qui ont opposés les divers prétendants socialistes, sans parler du résultat des primaires, 4,8 millions de votants pour la droite, 1,6 pour la « gauche » alors qu’elle obtenait 2,7 millions lors des primaires précédentes. 

L'un de ces candidats était M. Valls, qui fut le premier responsable de la Loi Travail. Mais sa malfaisance ne s'arrête pas à cette Loi. Il est l'homme qui a flingué la démocratie à coups de 49,3.

Montebourg et Hamon de l’autre côté. Peu importe leurs discours d’aujourd’hui. Le PS nous a déjà promis monts et merveilles encore et toujours. Chaque fois, ils nous ont trahis sans hésitation. Qu’importe qui est à la tête du PS, on sait bien qu’on ne peut attendre que des trahisons de ce parti, dont le rôle est nous endormir pour la énième fois. 

Depuis des décennies le PS n'est plus un parti ouvrier (s'il l'a jamais été) mais ce parti est à la pointe dans les politiques de régression sociale. Ce dont le monde du travail a le plus urgent besoin c'est de s'organiser de manière indépendante de la classe patronale. Ce que le PS est incapable de proposer. Le monde du travail a déjà montré comment les mobilisations pouvaient défaire des lois antisociales (CPE-CNE, contre réforme de retraite en 1995, etc.) Il a aussi été capable de se mobiliser pendant près de 6 mois contre la Loi Travail.  C'est LA voie à suivre. 

Pour battre le fascisme, on peut bien utiliser les urnes. Cependant, cela ne suffit pas. Les droites comme le PS se sont déjà montrés incapables d’empêcher la montée du fascisme. Le danger est bien réel. Toutes les chaines TV ont diffusé les images de l’intronisation de Trump. Nous ne pouvons pas permettre qu’une telle chose ait lieu en France, avec le FN et Le Pen. Pour ce but il nous faut un « front unique ouvrier » (et non un front populaire) qui va repousser la menace d’un fascisme Bleu Marine et faire avancer la cause des ouvriers, dans la rue, dans les usines et dans les universités. 

Nous, Renaissance Ouvrière Révolutionnaire, sommes des communistes qui nous battons pour cette lutte réelle et unifiée des ouvrières. Pas de confiance dans les partis du patronat, pas d’illusion sur les élections. Il faut vaincre le fascisme dans la rue, dans nos entreprises avec la lutte indépendante des ouvriers. Les élections ne peuvent être qu’un moyen pour faire avancer cette lutte. Nous avons gâché déjà beaucoup, même trop de temps. On n'a même pas une minute à perdre. Alors retroussons nos manches pour former le front unique ouvrier aux élections, dans les entreprises et dans les universités!