Faisant de nombreux morts, la guerre a commencé en l’Ukraine. Nous, militants ouvriers et révolutionnaires de ROR sommes opposé aux bains de sang.
Mais, en France, comme dans d’autres pays impérialistes, le « Camp du Bien », un large conglomérat d’intellectuels bourgeois, faussement pacifistes et vraiment belliciste a unanimement condamnée la seule Russie (le « Camp du Mal »). Ce conglomérat regroupe, en France, les Bernard-Henri Lévy, les Jadot, les Enthoven, et autres Le Maire, - mais également Edwy Plenel, et même Noam Chomsky aux USA – plus tous les autres politiciens pourris de la bourgeoisie réactionnaire, frange fascisante mêlée. Rien d’étonnant jusque là. Mais, (signe de faillite ?) certains groupes, classés à l’extrême-gauche, ont rejoint ce conglomérat. Tous se sont donc ainsi placé tout à la fois 1) à la remorque des projets de l’impérialisme des USA et de leur Alliance guerrière et criminelle qu’est l’OTAN, 2) en France derrière l’Union sacrée réclamée par Macron, (chef momentané de l’impérialisme français), 3) et finalement derrière les ultra-nationalistes et néo-nazis ukrainiens, eux aussi criminels qui, en Ukraine, tiennent le haut du pavé et qui, par leur soutient, sont une composante indispensable à la coalition au pouvoir. À l’insu de leur plein gré, les politiciens ukrainiens, dont certains anciens bureaucrates issus de l’effondrement de l’URSS, ont fait de leur pays un fer de lance de la politique étrangère des puissances impérialistes, USA en tête, fer de lance directement tournée contre la Russie. Car, comme l’Allemagne de jadis mais encore d’aujourd’hui, les USA, la France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, toutes ces puissances impérialistes ont des vues tant sur l’Ukraine que sur la Russie. En effet, les appétits des USA, comme ceux de l’Europe ultra-capitaliste, s’apparentent à s’y méprendre aux revendications d’espace vital formulées par le IIIe Reich, mais en fait même dès la République de Weimar. De la sorte, les politiciens Ukrainiens ultra-nationalistes ont fait de leur pays un paratonnerre et s’étonnent maintenant de prendre la foudre. Mais comment ne pas voir dans les tragiques moments actuels, la mise à exécution d’un plan « machiavélique » né (bien avant l’effondrement de l’URSS) dans les têtes chercheuses du Pentagone, de la CIA ou NSA, ou de l’état-major de l’OTAN ? N’est-ce pas une situation sans issue qui a été délibérément créée, une alternative dont les deux termes sont également inacceptables pour la Russie (avec ou sans Poutine) ? Car le projet des impérialismes dominants semble bien être le démembrement de la Russie selon un scénario déjà expérimenté en Yougoslavie.
Voici donc le « Camp du Bien », pourfendre l’Impérialisme russe. Ah les braves gens ce « Camp du Bien » ! Nous, qui combattons l’Impérialisme depuis des décennies, pourrions-nous nous retrouver avec nos nouveaux amis anti-impérialistes ? Quelques points clés nous sauveront de la confusion mentale ambiante.
La contre révolution anti-soviétique a certes fait de la Russie un pays capitaliste. Et comme la Russie est une puissance industrielle, commerciale et militaire, elle entre certainement dans la catégorie des impérialismes. Mais pour caractériser un impérialisme, il faut le placer dans la « chaîne » des impérialismes, c’est à dire dans l’ensemble des relations hiérarchiques entre tel et tel autre impérialisme. De ce point de vue la Russie n’est qu’une puissance de deuxième voire troisième rang derrière l’impérialisme états-uniens, qui lui est dominant, et même sans doute derrière les puissances impérialistes que sont la France, l’Allemagne, la Grande Bretagne et le Japon. Les nouveaux convertis à l’anti-impérialisme, ceux du « Camp du Bien », sont des anti-impérialistes impérialistes, d’un impérialisme de grande puissance, pas du camp des travailleurs.
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Comme dans les autres pays de l’Est de l’Europe, les populations d’Ukraine ont cédé aux mirages toxiques et réactionnaires du néo-libéralisme. Après les Polonais, les Slovaques, les Hongrois, les Roumains, etc. la réaction ukrainienne, née de la bureaucratie contre-révolutionnaire a fait miroiter à la population des espoirs d’une vie décente et pacifique ; à ce détail près que cela devait advenir dans le cadre du capitalisme néo-libéral, de l’UE et de l’OTAN. C’est à dire la farce,... et les désillusions. La classe ouvrière et les catégories populaires ukrainiennes ont été dupée et, comme les travailleurs des autres peuples de l’Europe occidentale, ils font connaissance avec le vrai capitalisme néo-libéral : des politiques économiques violemment anti-sociales et anti-ouvrières, une exploitation et une austérité accrue, et en même temps un autoritarisme croissant, porte ouverte vers le fascisme. Comme en Europe occidentale, la classe dominante ukrainienne agite le nationalisme, le chauvinisme et la xénophobie qui sont des diversions faciles pour détourner les frustrations et les colères vers des mirages, des causes et ennemis factices.
Les résistances des travailleurs qui, dans de nombreux pays d’Europe de l’Ouest, ont eux, une longue expérience du vrai néo-libéralisme, le néo-libéralisme du point de vue de la classe ouvrière, ces résistances dont, en France, le mouvement des Gilets jaunes, montrent que la solution n’est pas dans le chauvinisme et la xénophobie mais dans la lutte contre la classe capitaliste qui surexploite et pille les travailleurs, en imposant cette politique par la propagande, par un terrorisme d’État, policier et judiciaires et en désignant des ennemis bouc-émissaires extérieurs (ou intérieurs).
Contre ce « Camp du Bien », avec Liebknecht, nous, militants ouvriers et révolutionnaires organisés dans ROR, affirmons « L'ennemi principal est dans notre propre pays » (K. Liebknecht – 1915). Oui ! notre premier ennemi est notre propre bourgeoisie, notre propre gouvernement (nous l’avons vu avec le quinquennat Macron, ses violences économiques, policières et judiciaires, ses attaques répétées contre les libertés individuelles et collectives, contre les droits de la presse, et finalement contre la démocratie et la République bourgeoise. Nous l’avons également vu avec les 100 000 morts tués non pas du fait du seul covid mais bien plutôt consécutif à la destruction néolibérale l’hôpital public et de notre système de santé, etc.). Oui ! notre premier ennemi est notre propre impérialisme, (ce que nous ne pourrons voir si la guerre impérialiste qui a débuté devenait nucléaire). C’est contre cet ennemi-là que le monde du travail de chaque pays doit se battre, non contre son semblable né de l’autre côté d’une frontière.
Avec Marx et Engels nous précisons : « Quelle est la position des communistes par rapport à l'ensemble des prolétaires ? […] Les communistes ne se distinguent des autres partis ouvriers que sur deux points : 1. Dans les différentes luttes nationales des prolétaires, ils mettent en avant et font valoir les intérêts indépendants de la nationalité et communs à tout le prolétariat. 2. Dans les différentes phases que traverse la lutte entre prolétaires et bourgeois, ils représentent toujours les intérêts du mouvement dans sa totalité. » (Le lecteur comprendra bien qu’en disant communistes nous ne pensons pas au PCF, dont le dirigeant actuel converse très civilement avec le chef du Medef et a soutenu une manifestation de la police fascisante et factieuse, puis se fait applaudir par la droite à l’Assemblée Nationale).
Avec Lénine nous disons aux diverses fractions nationales de la classe ouvrière mondiale et aux autres catégories populaires, que dans cette guerre mondiale qui vient de commencer (et que préparaient de longue date les puissances impérialistes) leurs intérêts vitaux de travailleurs est d’agir pour la défaite révolutionnaire de leur propre classe dominante, pour la défaite révolutionnaire de leur État, de sa police et de ses forces armées. D’ores et déjà, avec Lénine nous exhortons la classe ouvrière et les catégories sociales populaires à transformer ce début de guerre impérialiste en révolution. Cette défaite-la des impérialismes est le seul moyen de mettre un terme juste à la guerre, et de s’assurer qu’elle ne reviendra pas.
En France, Macron, (le porte flingue en chef du grand capital, qui vole les pauvres pour donner aux très riches, celui qui donne les ordres de grenader, gazer, mutiler et même tuer, agents hospitaliers et soignants, cheminots ou enseignants et lycéens et étudiants, gilets jaune, jusqu’à une octogénaire, simple riveraine, tuée alors qu’elle était à sa fenêtre, au 4e étage, en train de fermer ses volets...) Macron, donc, comme lors de la crise sanitaire, en appelle à l’Union de tous derrière lui. Comme en 1914, se parant de toutes les vertus, la bourgeoisie, le ‘‘Camp du Bien’’ affirme porter et défendre les intérêts tous, contre un ennemi paré pour l’occasion de tous les vices et toutes perversions (le ‘‘Camp du Mal’’). Mais comme en 1914, la grande bourgeoisie capitaliste-impérialiste ne défend que la valorisation de son capital, son droit à exploiter et à commander, y compris par la guerre, par l’invasion, le pillage, les destructions et la barbarie. Cet appel à l’Union sacrée, évocation de 1914, n’est bien entendu qu’une bouffonnerie, une diversion, un piège destiné à détourner l’attention des classes ouvrières sur le bilan catastrophique de décennies de « néo-libéralisme ».
Partout dans le monde, contre les ultra nationalistes, xénophobes néonazis et les va-t-en guerre, les militants ouvriers révolutionnaires clament : Aucune « Union sacrée » ni derrière Biden et les USA (avec leur organisation criminelle, l’OTAN, qui à la fin de la seconde guerre mondiale a recruté et recyclé les nazis et a, avec eux, organisé les réseaux « Stay Behind » (« Gladio » en Italie) responsables, entre autres, des attentats à la gare de Bologne – août 1980 –, à la fête de la bière de Munich – septembre 1980 –, dans le Brabant – de 1982 à 1985,... puis qui a bombardé la Serbie sans l’autorisation du Conseil de sécurité), aucune union sacrée donc, ni derrière Macron, ni derrière Johnson, ni derrière Scholz, ni derrière von der Leyen, ni derrière aucun autre chef d’État d’un quelconque pays capitaliste.
Dans ce début de conflit mondial, nous ne défendons que les intérêts bien compris des classes ouvrières, toutes fractions nationales confondues, nous « mettons en avant et faisons valoir les intérêts indépendants de la nationalité et communs à tout le prolétariat ». Nous ne défendons en aucun cas Poutine, héritier de Yeltsine, putschiste alcoolique et fossoyeur de l’URSS, ni sa clique qui a aidé à écraser la classe ouvrière au Kazakhstan, en Biélorussie, etc. En France, nous combattons Le Pen, Zémmour, mais aussi Pécresse/Ciotti et toutes les nuances de brun. Or, Poutine, l’anti-soviétique et anti Lénine, qui finance le Front National/RN ainsi que d’autres organisations d’extrême droite en France et en Europe. Pour autant, nous ne défendons pas non plus Zelenski, lui aussi héritier de la contre révolution en URSS, et n’est au pouvoir en Ukraine qu’avec l’appui des ultra-nationalistes, racistes et néonazis. Le projet du liquidateur de l’Union Soviétique Poutine est de restaurer l’ancien empire Russe, que Lénine et les bolchéviks ont mis à bas pour construire une association de Républiques de tout le prolétariat de l’ancien empire Russe. Avec des camarades Russes nous combattons Poutine et voulons le faire tomber, et nous n’avons pas attendu ce conflit pour cela. Mais ce qui importe c’est de savoir quel pouvoir, quel régime mettre à la place de celui de Poutine. Le régime de Poutine est déjà un régime et un pouvoir du capital, très dur pour la classe ouvrière et les autres catégories populaires de Russie. L’impérialisme veut encore plus, il veut un capitalisme néo-libéral, mais dépendant, une république bananière en quelque sorte. Ce ne sera en aucun cas l’intérêt de la classe ouvrière et des autres catégories populaires de l’ex-URSS, les travailleurs des pays occidentaux en attestent qui ont déjà l’expérience de ce capitalisme néo-libéral. La seule solution pour ce monde du travail, de l’ex-URSS (mais aussi des l’Europe de l’Est), c’est de faire tomber ceux qui ont détruit l’URSS et de reconstruire une nouvelle Union Soviétique, débarrassée de la bureaucratie parasitaire et des mafia, une Union Soviétique renouant avec l’internationalisme de Lénine et Trotski, et capable d’assurer sa défense face à l’Impérialisme dominant. La vocation de l’Union Soviétique n’était pas de rester Russe, de construire le « socialisme dans un seul pays ». L’URSS avait vocation à devenir, par la révolution mondiale une Union soviétique mondiale. Elle est restée étroite du fait de l’écrasement (par la social-démocratie) de la révolution en Allemagne (écrasement qui a conduit à la prise du pouvoir par Hitler), et du fait de la contre révolution bureaucratique qui en est résultée en URSS.
Depuis l’effondrement de l’URSS, l’Alliance atlantique, commandée par les USA mais directement liée à l’UE, n’a cessé de désigner la Russie, issue de la contre-révolution, comme ennemie, avançant sans cesse vers ses frontières nord, ouest et sud. L’impérialisme n’ayant que faire de la Russie, qu’elle soit Impériale, capitaliste et a fortiori encore moins si elle est communiste. La Russie a-t-elle placé ses missiles nucléaires dans l’embouchure de l’Hudson ? au Canada, au Mexique ? Non ! Mais les USA ont déployé leurs missiles dans tous les pays de l’OTAN – dans les pays Baltes, en Pologne, en Slovaquie, en Hongrie, en Roumanie, en Bulgarie, en Grèce, en Turquie et aujourd’hui, les USA exercent des pressions sur la Finlande et la Suède, la Suisse et l’Autriche pour les faire adhérer à l’OTAN. Ainsi les frontières de Russie sont soumises à des pressions toujours plus lourdes, fragilisant le système de défense russe. Mais l’ingérence de l’impérialisme occidental en Russie se fait également en suscitant ou soutenant plus ou moins discrètement des troubles internes, (les prétendues « révolutions » de couleur), s’alliant sans scrupules à des partisans et admirateurs du Troisième Reich : (en Ukraine, déjà par le passé, dans les pays et la région balte, en Tchétchénie, au Caucase nord et sud, en Géorgie (où le « socialiste » pro-capital, atlantiste et sioniste, Glucksmann fils, a conseillé l’ex-Président Saakachvili pour les réformes néolibérales, celles dont la classe ouvrière française et les gilets-jaune ne veulent plus), en Arménie, en Asie Centrale et très vraisemblablement en Biélorussie). Dans un certain nombre de pays, les USA ont mis en place des régimes qui leurs sont soumis et redevables. Dans ces pays, les classes ouvrières et les militants ouvriers syndicalistes ou politiques subissent violences voire éliminations physiques, (peut être commandité et supervisées par certains services spécialisés des USA). Éliminations que la presse occidentale ne relate jamais et qui n’émeut donc personne, contrairement aux exécutions, réelles ou supposées, prêtées à Poutine et ses portes-flingue. Deux poids, deux mesures !
Ce sont donc bien les USA et leurs alliés français, allemands, britanniques, scandinaves,… qui sont depuis trente ans à l’offensive. Les classes ouvrières et populaires de tous les pays adhérents à l’OTAN, cette Alliance-force de mort, doivent défaire cette organisation, non seulement elle n’est pas garante de la paix et de la démocratie mais au contraire ne prépare que la guerre et qu’elle est donc, pour cette raison supplémentaire, leur ennemie directe. Les classes ouvrières et populaires de tous les pays doivent œuvrer à constituer une force capable de soumettre leurs gouvernements respectifs à des pressions fortes pour sortir de l’OTAN et en exiger la dissolution immédiate. Conditions décisives pour briser les préparatifs guerriers. Ce qui ne deviendra autre chose qu’un vœu pieu que si ces classes ouvrières renversent leur bourgeoisie et s’emparent du pouvoir. Dans ce but, il faut de toute urgence appeler les militaires (du moins dans les pays où existe encore une armée de conscription, dans les pays avec une armée de métier, les choses seront plus difficiles, mais cette propagande doit être faite) à retourner leurs armes contre leurs dirigeants.
Comme Macron, qui réhabilite Pétain et cite Maurras devant l’Assemblée Nationale, Poutine, dans ses discours politiques, aime à citer Ivan Ilyine, un philosophe et essayiste russe fasciste des années 1920, proche de Mussolini.
En Ukraine, Zelenski ne reste au pouvoir qu’avec l’appui des forces chauvines, xénophobes, et néo-nazies. Ces chauvins et xénophobes ont exigé du gouvernement ukrainien qu’il impose l’ukrainien comme seule langue légale dans le pays. Or, depuis l’Union Soviétique, il y a en Ukraine non seulement des couples mixtes mais aussi des originaires d’autres Républiques soviétiques, de même qu’il y a des Ukrainiens ailleurs qu’en Ukraine. Comme les frontières ne sont que transitoires, on voit naître des revendications nationalistes qui oppose le nationalisme d’ici à celui d’ailleurs. Par exemple, des nationalistes hongrois revendiquent la zone frontalière Hongrie/Ukraine, puisque cette zone fut un temps hongrois (pour le malheur des Ukrainiens). Les classes ouvrières de ces pays n’ont que des ennemis avec ces classes dirigeantes et les problématiques ségrégatives. Les USA, à la tête des grandes puissances occidentales (dont la France), ont choisi les fascistes ukrainiens et ont dressé des peuples l’un contre l’autre faisant de l’Ukraine le bras armé d’une croisade contre la Russie. Le but des impérialistes occidentaux, tous alliés des intérêts US, est de ne laisser aucune sorte d’indépendance, ni à la Russie, ni à aucun autre pays. Les USA exigent d’être les maîtres incontestés du commerce mondiale et les gendarmes du monde. Les impérialismes européens n’ont de marges de manœuvre qu’à ces conditions. L’impérialisme français, bien que très armé, disposant de la force nucléaire, est certes très dangereux mais n’est qu’un fantoche des USA. Avec les élections Présidentielles qui arrivent en France, la classe ouvrière et les autres catégories populaires auront une occasion de défaire Macron, mais aussi Pécresse/Ciotti, Zémmour et Le Pen, ennemis du monde du travail. D’autres occasions viendront dans les rues, dans les usines, les bureaux, les magasins, les universités. Prolétaires de tous les pays unissons-nous. Brisons net les forces de mort avant qu’elles ne nous emportent.
Camarades prolétaires de tous les pays, unissons-nous ! : Paix entre nous ! Guerre aux tyrans fauteurs de guerres ! Notre premier ennemi est notre propre impérialisme ! Luttons pour la défaite de l’OTAN dans la guerre en Ukraine !
L’impérialisme, laissé à ses penchants naturels, c’est le fascisme et la guerre !
La classe ouvrière de Russie a pour intérêt vital de vaincre Poutine et de reconstruire une République Soviétique débarrassée de la bureaucratie ! Fraternisation du prolétariat de Russie avec le prolétariat d’Ukraine !
La classe ouvrière d’Ukraine a pour intérêt vital de vaincre son propre gouvernement appuyé sur les néo-nazis, de ne jamais entrer dans l’Union Européenne, anti ouvrière et anti-sociale et de ne jamais adhérer à l’OTAN, force de guerre et force de mort ! Fraternisation du prolétariat d’Ukraine avec le prolétariat de Russie !
Les classes ouvrières d’Europe occidentale ont pour intérêts vitaux de défaire leurs gouvernement ultra-capitaliste, de rassembler les forces pour défaire l’UE, sortir de l’OTAN, et dissoudre cette alliance immédiatement ! Sur les ruines de l’UE, anti-sociale et impérialiste, nous devrons construire une République de type soviétique, débarrassée du capitalisme exploiteur, du patronat parasite, et débarrassée des bureaucrates, une République dont tous les citoyens auront des droits égaux sans distinctions d’origine.
Non à l’Union sacrée derrière Macron. Non à l’Union sacrée derrière les chefs capitalistes de nos pays. Organisons la résistance contre les forces de mort (fascisme et militarisme). Faisons échouer les préparatifs de la 3e guerre mondiale !
Transformons la guerre mondiale inter-impérialiste en révolution !
Barrage aux chauvins et xénophobes de tous les pays !
Avec l’effondrement démocratique, le procès de fascisation et l’État de guerre, les opposants seront muselés, interdits de parole, voire criminalisés et emprisonnés (voire liquidé physiquement). C’est probablement dans des conditions de clandestinité et d’illégalité que la lutte devra continuer.
Contre la guerre et contre le fascisme : Front Unique ouvrier et autodéfense ouvrière !